LE SEIGNEUR DES ANNEAUX
dans CINÉ LIVE de septembre




Quelques infos intéressantes dans cet article, et tout d'abord la révélation du distributeur français du film en la personne de Samuel Hadidan, patron de Metropolitan FilmExport.

Et puis quelques petites phrases de Peter Jackson comme:

"Si je consacre cinq ans de ma vie au Seigneur des Anneaux, c'est justement pour rendre justice à l'héroïc-fantasy au cinéma. Tous les genres cinématographiques ont été magistralement servis par les cinéastes.... à l'exception de celui-là ! Il fallait lui rendre justice. Avec Le Seigneur des Anneaux nous nous engageons dans l'exploration d'un domaine pratiquement vierge."

"Croyez-moi, le Seigneur des Anneaux sera tout sauf Willow. Imaginez plutôt une fresque mythologique au carrefour de Legend et de Braveheart. Legend pour la facette féérique, Braveheart pour l'authenticité et les batailles. Bien sûr, mes affrontements ne peuvent pas être aussi violents dans la mesure où je me suis engagé à livrer un film seulement interdit aux moins de 13 ans non accompagnés. Je me réserve évidemment le droit d'une version un peu plus dure pour le DVD."

L'auteur de l'article, Marc Toullec, parle de Peter Jackson comme d'un "transfuge néo-zélandais de la série Z gore", et dit, à propos de la distribution: "Un récit finalement très proche des légendes de la Table Ronde et du Roi Arthur qu'animent une pléiade de comédiens judicieusement choisis. Elijah Wood, Ian McKellen, Ian Holm, Liv Tyler, Christopher Lee, Sean Bean, Ethan Hawke, Cate Blanchett, Brad Dourif, Viggo Mortensen. Pas de stars à l'horizon, juste des interprètes solides. La star du film, c'est le film lui-même. Et aussi Peter Jackson, le petit néo-zélandais rondouillard aux commandes d'une saga qui s'annonce comme l'égale de Star Wars."

On apprend également dans cet article (enfin, je parle pour moi) qu'en 1990 Jules Bass et Arthur Rankin Jr réalisèrent un téléfilm animé intitulé "The Return of the King" (pitoyable, d'après l'auteur de l'article, par oppostion à "très acceptable" pour ce qui concerne la version 1978 de Ralph Bakshi).

Mr Toullec rappelle qu'au début du projet, il s'en est fallu de peu que Jackson n'obtienne pas la mise en scène. Les deux géants Dreamworks et Lucasfilm étaient sur les rangs comme candidats. Mais Jackson arrive à convaincre ses interlocuteurs grâce à un très court métrage de démonstration  "fignolé par les petits génies des effets spéciaux digitaux de Weta Ltd." "Ce mini film sidère l'assistance, tout le staff de New Line applaudit ainsi que Saul Zaentz qui détient les droits du roman."

L'article parle des conditions économiques avantageuses que représente la Nouvelle Zélande (coûts plus bas, taux de change avantageux), rendant par là possible un gros projet infaisable à Hollywood pour quelqu'un comme Jackson, qui a plus d'un tour dans son sac, comme le montre la fin de l'article:

"Travailler au pays signifie bien plus qu'un bilan comptable favorable pour PJ. Lui et Madame (Frances Walsh, co-scénariste) ne goûtent guère à l'exil. Ils aiment par contre retrouver leur sweet home et leurs deux gamins tous les soirs, travailler avec les copains... Et puis, la Nouvelle Zélande c'est loin d'Hollywood. Très loin même. Dur et onéreux pour les cadres d'un studio d'y exercer un contrôle suivi. Géographiquement forts et riches de l'expérience de 'Fantômes contre Fantômes', le couple signe un contrat qui leur donne un contrôle complet, artistique et financier, sur Le  Seigneur des Anneaux. Un privilège unique. Les financiers de New Line avaient-ils vraiment le choix ?"